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PERFORMANCE
THE CONVERSATION
MoMA (MUSEE ART MODERNE NEW YORK)
23 septembre 2011
Cette performance fait suite à la performance du M2
carré invisible interdite par la direction du MoMA sous prétexte que son espace est un espace privé. Le service de sécurité (5
personnes) entoure Fred Forest au moment où ce dernier s’apprête à démarrer sa
performance. Le menaçant de faire procéder à son arrestation par la police New
Yorkaise s’il maintient sa performance.
L’artiste a prévu (préparé) ce scénario. Il piège la
Direction du MoMA, en substituant à cette performance
interdite, par une autre performance. Cette dernière, non prévisible, dans sa
forme se présentait pour l’artiste en fonction des réactions des responsables
du Musée, mais prévoyait de toute façon de transformer en acteurs involontaires
ses représentants.
L’alternative se présentant pour la direction du
Musée entre le choix, soit de laisser la performance du m2 artistique se
dérouler, laissant la porte ouverte, à la charge critique que l’artiste
développe contre l’art contemporain depuis plusieurs années.
http://artforum.com/news/week=201103
Soit de l’interdire pour couper court à la polémique
entretenu par l’artiste.
C’est cette dernière solution qu’a adopté la
direction du MoMA, n’ayant pas si imaginer un seul
instant la réplique immédiate de l’artiste, détournant cette interdiction, en
donnant à voir, comme contenu de cette performance, l’intervention de son
propre service de sécurité, filmé à son insu...
La critique de Fred Forest s’est cristallisée comme
exemple type autour du cas de Toni Sehgal, qui poussé
de façon occulte par la Gallery Marian Goodman, à réussi à « vendre du vent », avec les
œuvres de son protégé, aux trois institutions suivantes : le Musée Guggenheim,
MOMA et récemment le Centre Georges Pompidou (pour ce dernier au prix négocié
de 100.000 dollars…)
http://www.hebdo.ch/tino_sehgal_lartiste_qui_vend_du_vent_83814_.html
Fred Forest est un artiste déterminé qui avec humour
et conviction est persuadé que la fonction de l’art se situe au-delà d’une
banale marchandise, et que par ses
actions répétées, il entend lui faire rendre sa dignité et son éthique.
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